ORSA

Artiste fusionnel, Orsa est à la fois peintre, sculpteur, photographe et musicien. Pas toujours tout à la fois, mais jamais séparément. C’est son langage pour exprimer les choses dans leur globalité, corps et âme, en quelque sorte. Les choses du monde et de la vie, représentées en formes, en images, en sons et en couleurs – sans demi-mesure ! Car l’homme est aussi libre et secret, pour ne pas dire imprévisible, que son art surprend par sa fraîcheur et sa générosité. Sans parler de sa sincérité absolue. Né le 28 juin 1950 à Castiglione (aujourd’hui Bou-Ismaïl), en Algérie, petite station balnéaire de la côte méditerranéenne à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest d’Alger, Jean Dominique Orsa (« Jeando » pour ses amis) garde un souvenir ému de « peintres occasionnels qui venaient poser leur chevalet tous les week-ends, comme à Cadaqués, sauf qu’ils n’avaient pas le temps de faire Cadaqués ». Il rejoint ensuite sa famille, originaire de Castagniccia, sur la terre qu’on appelle l’Ile de Beauté. Ce premier déracinement n’est pas simple pour un gamin de dix ans : « J’ai fait un grand saut entre deux pays, sans intermédiaire, de la culture arabe à la tradition corse », note Orsa, avec réserve et nostalgie. « En même temps, j’ai du sang corse, des ancêtres corses, et je n’ai pas hésité à devenir moi-même Corse. » Sur son enfance et ses études à Bastia : « C’était incroyable car, depuis l’école, on avait une vue imprenable, plongeante, sur la mer, que je contemplais toute la journée. Au point que la Corse n’a toujours pour moi qu’une couleur, celle du bleu turquoise… Mais aussi celle de l’amitié, au-delà de ses frontières. » Un bon élève, un peu distrait, et comme il l’avoue, très attiré par le sport et le chant. « C’est un garçon qui travaille avec sa voix et ses mains », dira de lui son père. A l’époque, Jeando avait monté un petit orchestre qui marchait bien. « Cela étant, j’ai fait les choses trop vite, je me suis marié à vingt ans, j’ai eu un enfant, Frédéric, et j’ai divorcé six mois plus tard. » Du jour au lendemain, Orsa s’est retrouvé à Paris, à la manière d’un jeune héros que la fortune a décidé de mettre à l’épreuve. Auteurcompositeur-interprète, il a collaboré avec les meilleurs du métier, notamment Étienne Roda-Gil. « Je ne sais pas si c’est la musique qui m’a attiré vers l’art ou l’art vers la musique ! C’est le mouvement, je crois, qui m’a amené vers la musique, et non l’inverse », ajoute-t-il, évoquant avec tendresse ses premiers voyages, notamment en Oklahoma, où il a vécu parmi les Cherokees. Et puis l’Afrique noire à nouveau, pendant quinze ans… « 1987, c’est l’année de la naissance de mon fils Lucas. En 1989, je suis parti en Côte d’Ivoire pour m’installer à Abidjan. J’étais alors très déprimé. J’avais besoin d’autre chose, d’espace, d’aventure… » Extrait de Beaux-Arts Magazine – Renaud Siegmann

Prestations de service

Basique

Nous proposons une gamme de services spécialisés adaptés à vos besoins spécifiques.

Professionnel

Nous proposons une gamme de services spécialisés adaptés à vos besoins spécifiques.

Business

Nous proposons une gamme de services spécialisés adaptés à vos besoins spécifiques.

Entreprise

Nous proposons une gamme de services spécialisés adaptés à vos besoins spécifiques.